Ryo Shiotani
Eternity 2010
Peinture à l'huile. Oil painting
Barcelone Musée Européen d'Art Moderne.(MEAM)
Exposition temporaire sur le réalisme japonais contemporain (Hoki Museum)
Temporary exhibition on contemporary Japanese realism (Hoki Museum)
BARCELONE : MUSÉE EUROPÉEN D'ART MODERNE (MEAM)
UN ART CONTEMPORAIN FIGURATIF (1)
L’histoire de l’art enseigne qu’il n’est pas de l’essence de l’art d’imiter le monde réel. Mais il serait sans doute tout à fait faux de considérer cette exigence comme hors de propos. L’Art est le résultat du don merveilleux d’équilibrer des formes et des couleurs jusqu’à ce qu’elles sonnent juste
Ernst GOMBRICH Histoire de l'Art.
The history of art teaches that it is not the essence of the art of imitating the real world. But it would probably be quite wrong to consider this requirement irrelevant. Art is the result of the wonderful gift of balancing shapes and colors until they just sound
Ernst GOMBRICH History of Art.
Le "Musée européen d'art moderne" se situe dans la vieille ville, près du Musée Picasso dans un Hôtel
particulier du 18è le Palais Gomis. Alors que toutes les œuvres exposées sont postérieures à 1950, il ne s'appelle pas musée d'art contemporain mais musée d'art moderne. Appellation regrettable car "l'Art Moderne" fait habituellement référence en histoire de l'art à une période bien déterminée de l'histoire européenne. Comme les appellations de "gothique", "maniérisme" ou "baroque". L'appellation qui serait la plus exacte serait "Art Contemporain Figuratif" et mieux encore, pour échapper à l'impermanence de la notion de contemporanéité, "Musée des Arts Européens Figuratifs du XXIè siècle"
Son originalité est qu'il s'agit d' un musée d'art contemporain figuratif qui s'est ouvert en 2011. Il réunit des œuvres de peintres et de sculpteurs de la fin du 20è et du 21è siècle qui ont fait le choix de la figuration. Un choix avant-gardiste ou réactionnaire selon les points de vue. Un choix certainement marginal, qui n'entre pas dans les critères idéologiques de l'art contemporain officiel, lequel siège au Museu d'Art Contemporani de Barcelona (MACBA).
La preuve : Les locaux différents, charmants, mais un peu vieillots, bien restaurés, mais à l'économie, alors que le MACBA bénéficie d'un vaste immeuble ultra moderne conçu par l'architecte international Richard Meier. Le MACBA peut recevoir les élèves des écoles, collèges et lycée en vue de former les goûts des petites amibes citoyennes du futur. Ce qui est en fait quasiment impossible dans les locaux étroits et intimes du MEAM. Le même constat comparatif peut se faire avec les locaux ultra-modernes du Van Abbemuseum de Eindhoven.
Le MEAM expose des oeuvres que l'on peut qualifier de réalistes ou de naturalistes : des portraits, des paysages (peu) , des animaux ou des scènes de vie. Les matériaux utilisés sont très variés: peinture à l’eau, à l’huile, ou acrylique, sculptures sur bois, bronze, marbre, terre cuite.
Bref ces artistes contemporains du MEAM continuent, dans l'esprit de l'Art Moderne (1850-1950), à produire un art significatif, porteur de sens, qui tient un discours plus ou moins identifiable, rattaché au réel tel que l'homme le perçoit par son regard. On est très loin de l'art contemporain mondialiste patronné par l'Argent international : L'art du Laid et du Non Sens. Le laid, chacun peut, dans sa subjectivité, le trouver ici aussi, mais il est parfaitement évident, qu'objectivement, le laid n'est pas le but systématiquement poursuivi par les artistes qui exposent au MEAM. Ces artistes restent attachés à la conception d'un art où le beau demeure une valeur admise. Si le laid est pratiqué, il l'est à la manière ancienne, à l'occasion, à la façon de Grünwald, Bosch ou Otto Dix, comme un message significatif à propos de certaines tristes réalités du monde.
Toutefois il faut bien constater que si dans l'art contemporain officiel (tel que celui exposé au Macba par exemple) le laid est un système, il occupe dans les autres secteurs de l'art, y compris celui contemporain figuratif du MEAM, et aussi dans l'art des rues, une place infiniment plus importante que dans l'Art Moderne et dans l'Art Ancien.
Pourquoi cette tendance focale sur le laid de notre occident contemporain ?
C'est aussi, et même surtout, le refus du non sens et de l'absurde qui caractérise cet art contemporain figuratif par rapport au non art contemporain officiel, abstrait ou mécanique. Les artistes qui exposent dans ce musée ne pratiquent pas l'inversion radicale des valeurs par rapport à l'art ancien ou moderne, inversion qui est la signature de l'art contemporain mondialiste.
Le non sens est avec le laid une des deux clefs qui ferment les portes de l'art contemporain officiel et mondialiste au grand public, pour réserver l'accès aux élites éclairées, aux initiés seuls capables de "comprendre". Une version capitaliste de "l'avant garde éclairée du prolétariat". L'art contemporain mondialiste n'est pas un art partagé avec le public, sauf des clientèles captives comme les écoliers et leurs maîtres, mais un art séparé des peuples, un signe de reconnaissance et d'appartenance des élites éclairées.
Toutefois les clefs, comme toutes les clés, peuvent fermer des portes, mais elles peuvent aussi en ouvrir.
L'avantage du Non Sens est en effet très grand pour l'idéologie mondialiste qui veut unifier toutes les sociétés de la terre et pour l'affairisme international qui veut faire des profits partout dans le monde.
Depuis l'effondrement économique des sociétés communistes dans les années 1980-1990 et leur reconversion à une économie de marché, d'immenses occasions d'enrichissement se sont offertes aux affairistes de" l'Art de l'Argent". Une nouvelle vague de milliardaires désireux d'afficher leur richesse est apparue. La Chine se classe ainsi parmi les trois plus grands marchés d'art en termes de valeur depuis 2009. Plus de 1000 nouveaux musées, une combinaison d'institutions publiques et privées, ont ouvert leurs portes au cours de la dernière décennie. en 2017, il y avait environ 200 musées privés consacrés à l'art contemporain.
En effet, un art abstrait, non figuratif, qui ne tient aucun discours caractéristique d'une culture particulière, qui ne véhicule aucune valeur identifiable, qui ne critique pas le passé, qui ne propose aucune vision d'avenir, qui ne fait en apparence aucun choix idéologique, religieux ou profane, peut s'exporter dans des civilisations très différentes de l'Occident.
L'art des taches de couleur, des lignes droites, des lignes courbes, des lignes en dent de scies, des ondulations, des méandres, des carrés, triangles, rectangles, des cercles, des points et des virgules, des rayures, des échancrures, des fentes et autres formes élémentaires non signifiantes est une source grandissante de richesses, sinon artistiques, en tout cas économiques. C'est "l'Art Coca-Cola"
Pour plaire et mieux vendre, comme en publicité, il est d'ailleurs possible de réduire l'importance du culte du laid et de l'absurde, pour se limiter à un non sens de bonne compagnie, pas trop désagréable, et même agréable à regarder, acceptable sur toute la surface de la terre. Une sorte de retour à l'art abstrait de l'époque de l'art moderne dont les valeurs n'étaient pas en rupture totale avec les Beaux Arts.
C'est ce qu'avaient compris depuis longtemps d'ailleurs des artistes comme Pierre Soulages (1919-) Georges Mathieu (1921-2012), Yves Klein (1928-1962), ou Olivier Debré (1920-1999) qui ont pratiqué un art abstrait, dépourvu de toute signification, mais pas de beauté.
Les artistes du MEAM n'entrent pas dans cette catégorie de l'art mondialiste et affairiste. Leur discours est sans doute trop significatif, trop marqué par une culture particulière, pour pouvoir être exporté dans la société chinoise ou même russe. Il n'est pas assez acculturé pour correspondre aux projets de destruction des nations de l'Argent mondialiste . Ils devront donc se contenter du très agréable, mais vieillot, hôtel de Gomis restauré à minima. L'Argent ici ne coule pas à flots, car on est loin de "l'art Coca Cola". D'ailleurs ils n'ont même pas l'argent pour se payer des gardiens, en tout cas je n'en ai pas vu un seul. Le musée vaut vraiment une visite: on n'aime pas tout, chacun ses goûts, mais on a le plaisir de retrouver un art contemporain qui a un sens, qui est en tout cas compréhensible pour une intelligence populaire, non initiée aux mystères des élites idéologiques et affairistes, et qui est dans l'ensemble beau.
Un art qui est un partage de sensations, d'émotions et de plaisirs, plus ou moins, entre les artistes et le public. Et non l'art séparé, d'une élite qui méprise les peuples en se croyant plus éclairés qu'eux et qui impose le Non-Art Contemporain.
Quel avenir nous promet L'Art Contemporain officiel avec son étalage matérialiste, cette brocante minable d'objets quotidiens, prosaïques, disparates, vulgaires ? Ces chaises sur lesquelles il ne faut surtout pas s'asseoir, ces tables autour desquelles il ne faut pas se réunir, ces lits sur lequels il ne faut pas se coucher, ces échelles sur lesquelles il ne faut pas monter ? ces jouets avec lequels il ne faut pas jouer ? Les salles de nos musées font penser à des ruines d'après la bombe à neutrons.
Que signifie cette sacralisation des objets les plus ordinaires ? Lunettes, gants, chaussures, légumes....?
présentés sans même l'ombre du talent dont les peintres néerlandais de "natures mortes" faisaient preuve.
Quels rêves nous proposent ces multitudes de carrés, rectangles, triangles ou cercles de couleurs uniformes, dont "l'économie de moyens", tant vantée par les notices explicatives, est seulement le reflet de l'indigence de la pensée et de la pauvreté de la technique ?
Quelles ambitions spirituelles et morales nous inspirent ces points absurdes, ces taches informelles et ces lignes sans ordre ? Ces brouillons d'art ?
Ni avenir, ni rêves, ni ambitions avouables.
Le Non Art Cobntemporain, cet inverse de l'Art est le produit d'une idéologie totalitaire, à la fois étatique et financière, imposée aux peuples par toute une conjuration à caractère à la fois public (c'est un art d'Etat, essentiellement en Europe continentale) et privé (c'est un art commercial et financier, surtout dans les pays anglo-saxons).
Le but de cette conjuration mondialiste de nature capitaliste est exactement le même que celui qu'ont poursuivi Lénine, Staline et leurs successeurs communistes pendant 70 ans : détruire les nations, abolir leurs spécificités ethniques et culturelles au nom d'une prétendue société internationale. Tous les peuples de l'Asie Centrale, notamment, ont été victimes, par millions, de ce projet démentiel.
L'Homo universel capitaliste a seulement triomphé au début des années 1990 du modèle "Homo universel soviéticus". L'humanité a donc déjà fait l'expérience du Mondialisme à l'échelle de tout un sous- continent, elle en a fait aussi l'expérience en Chine et au Cambodge, elle devrait donc savoir que les promesses de paix universelle que le Mondialisme agite comme un hochet sont totalement fallacieuses. Les élites mondialistes qui gouvernent l'Occident ont l'éthique et la politique de leur esthétique : C'est la signification profonde de l'Art Contemporain officiel, de son rejet du Beau et de son culte de l'Absurde.
La comparaison entre l'art contemporain figuratif, privé, du MEAM avec l'art officiel et internationaliste du MACBA, artificiel, cérébral, faussement expérimental et savant, émouvant comme un pied de chaise et froid comme un frigidaire, est facile à faire : Ils sont dans le même album.
BARCELONA: EUROPEAN MODERN ART MUSEUM (MEAM)
A CONTEMPORARY FIGURATIVE ART
The "European Museum of Modern Art" is located in the old town, near the Picasso Museum in a Hotel particular 18th, the Palace Gomis. While all the exhibited works are later than 1950, it is not called museum of contemporary figurative art but museum of modern art. Regrettable name because "Modern Art" usually refers in the history of art at a specific period of European history. Like the appellations of "Gothic", "Mannerism" or "Baroque". The appellation that would be most accurate would be "contemporary figurative Art " and better yet, to escape the impermanence of the notion of contemporaneity, "Museum of European figurative Arts of the XXIè century"
Its originality is that it is a museum of figurative contemporary art that opened in 2011. It brings together works of painters and sculptors of the late 20th and 21st century who have made the choice of figuration. An avant-garde or reactionary choice according to the points of view. A definitely marginal choice, which does not enter into the ideological critera of the official contemporary art, which sits at the Museum of Contemporary Art of Barcelona (MACBA).
The proof: The premises are different, charming but a little old-fashioned, well restored, but to the economy, while the MACBA benefits from a vast ultra modern building designed by the international architect Richard Meier. The MACBA can receive students from schools, colleges and high school in order to train the tastes of the amoebae citizens of the future. Which is in fact almost impossible in the narrow and intimate premises of the MEAM. The same comparison can be made with the ultra modern premises of the Van Abbemuseum in Eindhoven.
The MEAM exhibits works that can be described as realistic or naturalistic: portraits, landscapes (little), animals or scenes of life. The materials used are very varied: water, oil or acrylic paint, sculptures on wood, bronze, marble, terracotta.
In short, these contemporary artists of the MEAM continue, in the spirit of Modern Art (1850-1950), to produce a meaningful, meaningful art, which holds a more or less identifiable discourse, attached to the real as man perceives it by his gaze. We are very far from the contemporary worldist art patronized by International Money: The art of ugly and nonsense. The ugly, everyone can, in its subjectivity, find it here too, but it is perfectly obvious, that objectively, the ugly is not the goal systematically pursued by the artists who exhibit at the MEAM. These artists remain committed to the conception of an art where beauty remains an accepted value. If the ugly is practiced, it is in the old way, on occasion, in the manner of Grünwald, Bosch or Otto Dix, as a significant message about some sad realities of the world.
However, it must be noted that if in official contemporary art (such as that exposed to the MACBA for example) the ugly is a system, it has in other sectors of art, including the contemporary figurative of the MEAM, and also in the art of the streets, a quantitative importance much greater than in the Modern Art and the Old Art. Why this focus on the ugliness of our contemporary West?
It is also, and even above all, the refusal of the nonsense and the absurd that characterizes this figurative contemporary art in relation to the official, abstract or mechanical contemporary non art. The artists who exhibit in this museum do not practice the radical inversion of values in relation to ancient or modern art, inversion which is the signature of contemporary worldist art.
The nonsense is with the ugly, one of the two keys, that close the doors of the official and globalist contemporary art to the general public, to reserve the access to the enlightened elites, to the initiates only able to "understand". A capitalist version of "the enlightened avant-garde of the proletariat". Globalist contemporary art is not an art shared with the public, except captive clienteles such as schoolchildren and their masters, but an art separated from the peoples, a sign of recognition and belonging of enlightened elites.
However, keys, like all keys, can close doors, but they can also open doors.
The advantage of nonsense is indeed very great for the globalist ideology that wants to unify all the societies of the earth and for the international business that wants to make profits everywhere in the world.
Since the economic collapse of communist societies in the 1980s and 1990s and their conversion to a market economy, immense opportunities for enrichment have been offered to businessmen of the "Art of Money". A new wave of billionaires eager to display their wealth has appeared. China has been one of the three largest art markets in terms of value since 2009. More than 1,000 new museums, a combination of public and private institutions, have opened over the last decade. in 2017, there were about 200 private museums dedicated to contemporary art.
Indeed, an abstract art, non-figurative, which does not hold any speech characteristic of a particular culture, which conveys no identifiable value, which does not criticize the past, which proposes no vision of the future, which does not seem to make any ideological choice, religious or secular, can be exported in civilizations very different from the West.
The art of colored spots, straight lines, curved lines, sawtooth lines, undulations, meanders, squares, triangles, rectangles, circles, dots and commas, stripes, indentations, slits and other non-significant elemental forms, is a growing source of wealth, if not artistic, in any case economic.
It's "Coca-Cola Art"
To please and sell better, as in advertising, it is also possible to reduce the importance of cult of the ugly and the absurd, to be limited to a nonsense of good company, not too unpleasant, and even pleasant to to look, acceptable on all the surface of the earth. A sort of return to abstract art from the era of modern art whose values were not in total rupture with the Fine Arts.
This has been understood since a long time by artists such as Pierre Soulages (1919-) Georges Mathieu (1921-2012), Yves Klein (1928-1962), or Olivier Debré (1920-1999) who practiced a abstract art, devoid of any meaning, but no beauty.
MEAM artists do not fall into this category of globalist art and business. Their speech is probably too bearer of meaning, too marked by a particular culture, to be exported to Chinese or even Russian society. It is not enough accultured to correspond to the plans of destruction of the nations of the commercialism globalism. They will have to settle for the very pleasant, but old, hotel of Gomis, minimally restored. Money here is not flowing fully, because we are far from "Coca-Cola Art". Besides, they do not even have the money to pay for guards, in any case i have not seen one.
This museum is really worth a visit: we do not like everything, each one his tastes, but we have the pleasure to find again a contemporary art that has a meaning, which is in any case understandable for a popular intelligence, uninitiated to the mysteries of the ideological and business elites, and which is overall beautiful. An art that is a sharing of sensations, emotions and pleasures, more or less, between artists and the public. And not the separate art of an elite who despises people by believing himself to be more enlightened than the peoples and which imposes the Contemporary Non-art.
What future promises the Official Contemporary Art with its materialistic display, this shabby brocante, of everyday objects, prosaic, disparate, vulgar? These chairs on which we must not sit, these tables around which we must not reunite, those beds on which we must not lie down, those ladders on which we must not go up? these toys with which one should not play? The halls of our museums are like ruins after the neutron bomb.
What does mean this sacralization of the most common objects ? Glasses, gloves, shoes, vegetables ....?
presented without even the shadow of the talent that the Dutch painters of "still life" showed.
What dreams offer us these multitudes of uniform squares, rectangles, triangles, or circles of colors, whose "economy of means", so much vaunted by the explanatory notes, is only a reflection of the poverty of thought and poverty of the technique ?
What spiritual and moral ambitions inspire us with these absurd points, these informal spots and these lines without order? These rough drafts of art?
No future, no dreams, nor ambitions avowable.
The Contemporary Non-art , this inverse of Art, is the product of a totalitarian ideology, both state and financial, imposed on the people by a whole conspiracy at the same time public (it is an art of State, mainly in continental Europe) and private (it is a commercial and financial art, especially in Anglo-Saxon countries).
The purpose of this capitalist globalist conjuration is exactly the same as that pursued by Lenin, Stalin and their communist successors for 70 years: destroying the nations, abolishing their ethnic and cultural specificities in the name of an alleged international society. All the peoples of Central Asia, in particular, have been victims, by the millions, of this insane project.
The Capitalist Homo universal only triumphed in the early 1990s of the model "Homo universal sovietus". Humanity has already experienced the globalism on the scale of a whole subcontinent, it has also experienced it in China and Cambodia, so it should know that the promises of universal peace of the Mondialism are totally misleading. The globalist elites who govern the West have the ethics and politics of their aesthetics: This is the profound significance of the official Contemporary Art, of its rejection of the Beautiful and its cult of the Absurd.
The comparison between the figurative, private contemporary art of MEAM with the official and internationalist art of MACBA, artificial, cerebral, falsely experimental and scholarly, appealing like a chair foot and cold like a fridge, is easy to make: They are in the same album.