Célèbre pour son tango, reconnu patrimoine immatériel culturel de l’humanité, la troupe que nous accueillons nous dévoilera l’art du malambo. Le malambo, est l'unique danse folklorique argentine qui ne se danse pas en couple. Cette danse énergique et virile réservée aux hommes était appelée «danse de l’homme libre » par les esclaves noirs au 17e siècle. Elle représente la capture du bétail dans la pampa avec des « boleadoras » dont les artistes nous feront une représentation exceptionnelle.
L'ensemble artistique culturelle Huayra Muyoj a été fondé le 9 avril 1968 par le professeur Hector Hugo Rebollo et Madame Camila Soria de Rebollo. Aujourd'hui la troupe est sous l'égide du professeur Rodolfo Revollo et du professeur Gabriela Saavedra de Revollo.
Drapeaux des nations,
Bagad et cercle Douar Ha Mor (BRETAGNE, La Richardais).
Los Uros (PEROU).
Bagag An Haternoz (BRETAGNE, Dol de Bretagne).
Cercle La Pastourelle (BRETAGNE,Jans).
Ballet National OIRATY (KALMOUKIE).
Kevrenn An Daou Loupard (BRETAGNE,Vire St Lo).
Cercle Aùel Douar (BRETAGNE,Malestroit).
CArmenian State Pedagogical University (ARMENIE).
Cercle Korollerien Montrolez (BRETAGNE,Morlaix).
cercle Gwen ha Du (BRETAGNE, Landrévarzec).
Ensemble Horytsvit de Lviv (UKRAINE).
Cercle Gwik Alet (BRETAGNE, Saint Malo Saint Servan).
Cercle Les Blés D'Or (BRETAGNE,St Nicolas du Pelem).
Huayra Muyoj (ARGENTINE)
Bagad Sonerien An Loriant (BRETAGNE,Lorient).
Cercle Armor Argoat (BRETAGNE,Lorient).
Ensemble de Brod (CROATIE).
Bagadig, Bagad et cercle Quic En Groigne (BRETAGNE, Saint-Malo).
D'ordinaire, six à sept groupes étrangers défilent dans le centre de Paramé, le dimanche matin.
Cette année, ils étaient cinq : le Pérou, l'Argentine, l'Ukraine, la Kalmoukie (fédération de Russie) et l'Arménie. Les trois autres groupes invités de la semaine (les USA, l'Espagne et la Colombie) sont partis vendredi et jeudi soir.
La Croatie annoncée en ouverture lundi n'est pas venue. « L'ensemble est composé d'adolescents et de jeunes adultes. À cause des débordements éventuels de violence en France, les parents n'ont pas voulu qu'ils viennent »,
Il n'empêche que la foule était au rendez-vous. Toutes générations confondues. Et les places chères, aux premières loges. « Une dame était là avec son siège pliant dès 9 h 45 », souligne Myriam.
Le public s'étalait de la cale de Rochebonne, lieu du départ, au parc des Chênes, à l'arrivée. Là où pendant toute la matinée, le comité d'animation de Paramé s'est activé. « Une cinquantaine de bénévoles se sont mobilisés à la restauration, la buvette, la mise en place des tables... », président de l'association, présent depuis la création du festival.
15 % de moins
Et tous les soirs de la semaine, ils étaient une quinzaine à la salle du Panier-Fleuri et quatre au cabaret. « Mais je n'ai vu aucun spectacle, plaisante Michel. Juste 10 minutes l'Argentine. »
Hier, la journée était gratuite, comme le spectacle de samedi après-midi, offert par la Ville aux retraités, mais les représentations de la semaine étaient payants. Et là, il y a eu moins de monde que les autres années.
« En moyenne, nous étions 800 spectateurs par soir », du festival qui compte 15 % de moins de fréquentation. « Il y avait l'Euro de football. Mais on décalera sans doute la date l'année prochaine, d'autant plus que les vacances scolaires commencent de plus en plus tard. En 2017, ce sera le 8 juillet. »
Du 4 au 10 juillet, se tiendra la 21e édition des Folklores du monde. Entre groupes bretons, américains, argentins ou encore colombiens, le festival promet un grand voyage.
Sept jours de spectacle. Près de 130 bénévoles mobilisés. Plus de 1 000 artistes venant du monde entier. Folklores du monde a beau souffler sa 21e bougie, la motivation et l'enthousiasme des organisateurs sont toujours aussi palpables.
Du 4 au 10 juillet, des artistes internationaux prendront donc possession de Saint-Malo avec, entre autres, des ballets argentins et kalmouks, des shows colombiens, espagnols, arméniens ou encore ukrainiens, mais aussi une touche locale avec le bagad Quic en Groigne.
« Nous profiterons, dès le premier jour, de la présence de l'Hermione, à Saint-Malo, puisque le groupe américain, Cripple Creek Cloggers, se produira devant et à bord de la frégate, dès 17 h. Ce qui coïncide en plus avec le jour de l'independence day », se réjouit d'avance Joël Clément, président de l'association organisatrice, Arts et cultures traditionnels. « Nous accueillerons aussi un groupe authentique, le jeudi, avec des artistes du Sénégal. Ils transmettent leurs danses à l'état pur, sans grande chorégraphie. C'est notre mission de proposer ce genre de spectacles. » Puis, chaque jour à partir du mardi, des soirées cabarets seront également programmées. Des rendez-vous très éclectiques. « Nous débuterons avec Fred Le Contou et Roger Le Contou, pour une soirée gallo. Puis il y aura des moments plus musicaux. »
213 000 € de budget
Mais malgré un budget global qui avoisinera les 213 000 € (dont 170 000 € de subvention de la mairie), le festival se serre la ceinture. Sans toutefois renier quoi que ce soit. « Pour conserver les cours de danses bretonnes, le spectacle aux personnes à la retraite et la journée de dimanche gratuits, nous avons créé un badge, d'une valeur de deux euros, où il est inscrit « J'aime Folklores du monde ». Il changera tous les ans et pourra devenir collector. »
Digne successeur de la fête du Clos-Poulet, depuis 1996, Folklores du monde est ainsi l'une des fiertés de la ville de Saint-Malo. Le maire Claude Renoult, en tête. « C'est sans doute le festival qui a la plus grande proportion de Malouins en termes de spectateurs. C'est important, car ils doivent s'identifier à ces événements. »
Des événements en salle et en pleine rue, qui se clôtureront le samedi, par un fest-noz, et le dimanche, au parc des Chênes, par une grande parade avec 21 ou 22 groupes.